3 novembre 2021

Cyclades, Kimolos, de Chorio à la plage de Kalamitsi

Première trempette...

Nous venions tout juste d'arriver à Kimolos et de nous installer dans notre hébergement que l'envie nous a pris d'aller faire trempette pour nous rafraîchir et nous dégourdir les jambes après le trajet en bateau rapide collé sur nos sièges sans possibilité de prendre l'air - il n'y avait pas d'autre moyen de transport maritime ce jour là.

Après consultation de nos hôtes et de la carte, le meilleur plan pour se baigner en ce milieu d'après-midi s'est révélé être l'une des plages au sud de l'île. Il n'y avait pas de bus, la distance n'était pas trop grande à pied, alors nous avons bourré notre sac à dos de tout ce qu'il fallait pour passer un agréable moment sur le sable et nous sommes partis. Il n'y avait pas de sentier tracé sur la carte pour accéder à cette partie de l'île, nous n'avions donc pas d'autre choix que de passer par la route.

A Kimolos hors saison (je ne sais pas dire si c'est la même chose en juillet - août), il n'y a que peu de voitures qui circulent sur les routes, ce n'est donc vraiment pas un problème de marcher sur celles-ci. Nous sommes sortis de Chorio par la route qui conduit au port de Psathi, puis nous avons pris la route vers la droite qui mène jusqu'à Fikiada. Ca grimpait un peu, mais c'est toujours mieux de prendre de la hauteur pour admirer le paysage, on aperçoit un petit bout du port de Psathi et, au loin, un bout de l'île de Milos.

8 décembre 2020

Iles grecques, Cyclades, Kimolos

 Retour à la véritable ambiance grecque...

Voici une nouvelle île dans le blog, encore une île grecque, dans les Cyclades du sud, entre Folegandros et Sifnos. Il s'agit de Kimolos, et si je vous dis que son nom vient de kimolia (κιμωlία) qui veut dire "la craie" en grec, cela donne déjà une première indication de ce qui nous attend. Du blanc bien sûr, avec la cimolite, une terre crayeuse extraite uniquement dans cette île, et la perlite, utilisée comme matériau d'isolation ou en tant que substrat de cultures hors sol. Quand vous mangerez vos tomates ou vos fraises sans goût, blanches et dures à l'intérieur, qui n'ont de tomate et de fraise que le nom - et encore, ça se discute... -, pensez à Kimolos, elles ont peut-être poussé dans un substrat qui en provient...

 

 

Kimolos, comme une bonne partie de ses voisines cycladiques, est une île montagneuse avec de fortes marques du volcanisme, puisqu'elle appartient comme Santorin et Milos, à un important alignement de volcans appelé l'arc Égéen, et dont l'activité a débuté il y a environ 5 millions d'années. D'ailleurs, Kimolos n'est pas sortie des flots toute seule ; dans les temps anciens, il n'y avait pas d'île de Kimolos, son existence autonome n'a démarré que lorsqu'un tremblement de terre l'a séparée de Milos. C'est dire la violence des secousses qui se manifestent épisodiquement dans cette région.

1 mars 2020

Cythère, Paliochora

Par le sombre lit du torrent...

Aujourd'hui, direction Potamos dans la partie nord de l'île, avec l'objectif d'aller en randonnée jusqu'à Paliochora par le sentier balisé M31.

Paliochora, étymologiquement l'ancienne Chora, était au 12ème siècle la capitale byzantine de Cythère. Bien que cachée aux yeux d'arrivants extérieurs à l'île, elle n'a pas réussi à échapper, au 16ème siècle, au redoutable pirate turc Kayr Ad Dîn, plus connu sous le surnom de Barberousse. En effet, ce dernier a trouvé Paliochora, l'a assiégée, et, une fois prise et pillée, l'a détruite. La vie était très dure à l'époque... même si certains événements actuels sur notre planète pourraient laisser croire que les choses n'ont guère changé et que l'espèce humaine qui se croit si supérieure, bien qu'équipée de plus de neurones que les autres espèces animales, ne sait pas vraiment bien s'en servir...
J'arrête là mes digressions, Paliochora ne s'est jamais remise du passage de Barberousse, et n'a donc jamais été reconstruite. Nous allons donc voir ses ruines.

Potamos est un village animé le matin, principalement autour d'une longue place centrale ombragée accueillant quelques tables des tavernes avoisinantes. Nous garons la voiture. Comme on ne voit nulle part d'indication de départ du sentier M31, je me renseigne auprès d'un grec sur la place. Celui-ci nous envoie à Trifyllianika et, en regardant très attentivement la carte, on voit que c'est une bonne idée. Entre Trifyllianika et Potamos, le "sentier" M31 suit quasiment tout le temps la route asphaltée, ce qui ne nous le rend pas très attractif.
On reprend donc la voiture jusqu'à Trifyllianika et, grande chance, il y a de la place à l'ombre devant une église pour la garer.
Un vieux grec est assis à l'ombre juste devant le panneau indicateur du sentier.


Il épluche des artichauts pour ne garder que les fonds qu'il met dans un bac d'eau citronnée. Il nous indique la direction de Paliochora en nous disant "μια ώρα", une heure donc pour y aller. Cool...

29 février 2020

Cythère, plage de Kaladi

Une plage de rêve...


Un court article cette fois sur une plage qui a la réputation d'être la plus belle plage de l'île de Cythère, réputation qui n'est pas usurpée.
Elle se situe sur la côte est de l'île, pas très loin d'Avlemonas. Nous y avons passé l'après-midi après avoir, justement, visité Avlemonas le matin.

On y accède par une petite route qui finit en cul-de-sac sur un parking en haut de la falaise. Hors saison, il n'y a pas de problème pour se garer, mais en juillet ou en août, je ne suis pas sûre que la situation soit facile...
Depuis le haut de la falaise, on a déjà une vue superbe sur la plage.


Ça fait déjà très envie ! Alors on va descendre jusqu'au bord de l'eau. La descente se passe sans encombres, un grand escalier dallé a été construit pour faciliter l'accès à cette plage de rêve.

28 février 2020

Cythère, Avlemonas

Une calanque en miniature...


Partons aujourd'hui pour Avlemonas, un mignon petit port sur la côte est de Cythère.
La route pour y accéder n'est pas large, il ne faudrait pas croiser de voiture... Ça tombe bien, on n'en croise aucune. 
Ça tournicote à souhait, mais dans un paysage agréable. L'ile est verte, il reste quelque fleurs, pas d'habitations et pas d'églises non plus, ce qui est suffisamment rare dans les îles grecques pour être noté. La nature...

Avlemonas est au bout de la route, elle s'arrête ici. On gare la voiture et on part en exploration à pied. C'est bien joli !



Une calanque en miniature. J'entends déjà les Marseillais ou les habitants de Cassis se gausser en contemplant ce modèle réduit de leurs grandes échancrures dans la côte. On pourrait leur rétorquer que d'accord, peuchère, leurs belles calanques sont incomparables mais... il n'empêche que la température de l'eau à Avlemonas est nettement supérieure à celle des calanques du sud de la France.
Par contre, attention pour ceux qui voudraient faire trempette à Avlemonas, il y a plein d'oursins dans l'eau.

Des maisons blanches bâties au bord de l'eau, des eaux limpides et calmes, des fleurs un peu partout, une promenade dallée tout le long de l'eau, Avlemonas est un petit coin de paradis sur terre.

23 février 2020

Cythère, Mylopotamos

Au fil de l'eau...

Nous voilà partis pour Mylopotamos, dans l'ouest de Cythère un peu à l'intérieur des terres. Pas de bord de mer aujourd'hui, mais toujours de l'eau, à profusion.
Mylopotamos, cela signifie littéralement le fleuve (ou la rivière) à moulin, et vous verrez que le nom colle parfaitement au lieu, ne laissant planer aucun doute, puisque nous allons nous promener à pied le long d'anciens moulins à eau.

Mylopotamos est un petit village tranquille où la vie se concentre sous deux énormes platanes. A l'ombre de ces géants l'unique taverne du coin, nommée sans originalité ο πλάτανος (le platane), nous permettra de nous restaurer après notre petite balade. 


Le tour du village est vite fait, alors on part voir les cascades et les anciens moulins sur le sentier balisé M41 de Paths of Greece. Vu ce que nous allons rencontrer, je n'ai pas regretté d'avoir mes chaussures de rando aux pieds...

Le départ du sentier est bien balisé, juste avant la terrasse de la taverne, par l'habituel petit poteau.


Le sentier descend rapidement, on se retrouve vite à couvert sous une végétation dense qui protège bien du soleil. Il ne faut pas plus de 5 minutes pour atteindre la première cascade, Neraïda (la fée), une jolie chute d'eau de quelques mètres qui tombe dans un bassin. On pourrait presque se croire à La Réunion.

22 février 2020

Cythère, de Chora à Kapsali à pied (retour)

Au pays des herbes folles, parfois...

Après être montés à pied de Kapsali à Chora puis avoir visité Chora, il faut bien revenir à Kapsali. 
Pour nous qui sommes moins amateurs des sentiers en allers-retours que des boucles, le fait qu'il y ait une solution alternative pour rentrer au point de départ nous fait choisir cette option plutôt que de reprendre le même chemin qu'à l'aller, même si faire un trajet en sens inverse offre des points de vue différents. 

Nous continuons donc sur notre sentier M1, balisé en bleu et blanc, qui démarre au pied du kastro. Enfin, quand je dis balisé... c'est nettement moins confortable qu'à l'aller.
Le sentier tombe assez rapidement sur une église,


et, en cherchant bien, on finit par trouvet une marque de balisage ; il faut contourner l'église pour trouver la suite de l'itinéraire. A partir d'ici, cela se corse un peu, le sentier est à peine perceptible au milieu de toute la végétation. Envahi par des arbustes et des épineux, on ne voit pas trop où on met les pieds et, comme il fait chaud et que je suis en short, ça égratigne le "vernis".

19 février 2020

Cythère, Chora

Un tout petit village...


Une fois redescendus du Kastro, nous partons pour la découverte de Chora. Comme tout bon kastro, celui de Cythère ne fait pas exception à la règle et comporte un passage vouté permettant d'y accéder et donc d'en sortir.


Voici cette même entrée du Kastro, une fois franchi le passage :


19 décembre 2019

Cythère, le Kastro de Chora

Au royaume des ruines...

Une fois arrivés à Chora par le sentier, dont l'itinéraire est décrit dans l'article précédent, deux options s'offrent à nous : partir sur la gauche et visiter Chora, ou bien partir sur la droite et commencer notre exploration par l'ancien Kastro vénitien. C'est ce dernier choix que nous avons fait, nous commençons donc par le Kastro.

Le Kastro - le mot signifie "chateau" en grec - est une ancienne forteresse vénitienne, datant du 16ème siècle, construite sur le piton rocheux au sud de Chora. A l'époque, le site était très bien choisi car il permettait d'observer de loin ce qui se passait sur les trois mers : Égée, Ionienne et mer de Crète car Cythère se situe au carrefour de ces trois mers.
Dès l'approche, on se rend bien compte de l'aspect massif de la construction,


mais c'est sur le chemin d'entrée que l'aspect colossal des murs d'enceinte se mesure pleinement :


16 décembre 2019

Cythère, de Kapsali à Chora à pied (aller)

La-haut sur la colline...

Il s'agit aujourd'hui d'aller par les sentiers de Kapsali, en bord de mer, jusqu'à Chora, la capitale de l'île de Cythère, et donc d'en revenir aussi par le même moyen. 
Nous emprunterons le sentier M1 balisé par "Paths of Greece" (Μονοπάτια της Ελλάδας en grec), un organisme fondé en 2010 et qui s'est donné comme objectif de faire de la Grèce une des dix premières destinations de randonnée dans le monde. L'objectif est ambitieux... mais ce n'est pas à Cythère qu'ils vont tenir leur challenge. Il y a, certes, quelques randonnées balisées sur l'île, mais rarement en boucle, et pas de nature à faire venir du monde entier bien qu'elles soient agréables. Paths of Greece s'appuie sur les anciens chemins existants, avant que la voiture et les routes associées aient fait exploser le réseau de sentiers qu'empruntaient quotidiennement les habitants. Une tâche difficile, car la végétation reprend vite ses droits dès que personne ne foule plus la terre des chemins, et leur premier travail est de retrouver ces anciens sentiers avant de les baliser.

Mais pour aller de Kapsali à Chora et en revenir, on peut le faire en boucle, alors autant en profiter. L'objectif à atteindre est d'aller tout en haut sur la colline en face de nous, là où on voit une chapelle blanche. Je vous décrit l'itinéraire aller dans cet article, le retour fera l'objet d'un autre.

  
Depuis Kapsali, on remonte jusqu'au bout du quai qui longe la mer, en direction de Chora, et on retrouve les mêmes poteaux indicateurs de randonnées qu'à Sifnos (par exemple), un balisage clair et sans ambiguïté.

13 décembre 2019

Cythère, Kapsali

Une belle ambiance à la grecque...

Avant d'aller à Cythère s'était posée la question habituelle : "Où allons-nous nous installer ?". Cythère étant une île relativement grande, nous avions deux options : nous déplacer et nous loger dans différents coins de l'île au fur et à mesure de nos pérégrinations, ou bien se poser à un seul endroit et faire des allers-retours au gré de nos visites. Le manque d'envie de défaire et refaire sa valise quasiment tous les jours nous a fait opter pour la seconde alternative, et choisir Kapsali comme point d'ancrage. Et franchement, nous ne l'avons pas regretté !

Kapsali se situe au sud de Cythère, un petit village niché au fond de deux échancrures de la côte, dans un très joli cadre. Voici une vue générale de Kapsali, depuis la colline de Chora - j'aurai l'occasion de vous reparler de l'endroit d'où j'ai pris cette photo, cela mérite le détour.


Il y a tous les ingrédients pour faire de ce lieu un endroit de villégiature.

5 décembre 2019

Iles grecques, Cythère

Embarquement pour une nouvelle destination...

S'embarquer pour Cythère, au sens figuré et selon une façon de s'exprimer qui n'a plus trop court dans les temps actuels, c'est tomber amoureux ou avoir un rendez-vous galant, avec une connotation de nouveauté, de première fois.
Et pour nous, bien que nous ayons un peu passé l'âge des premiers rendez-vous, c'était une première fois, une première exploration de cette île grecque située à une dizaine de kilomètres au sud du Péloponnèse. Alors, embarquons pour Cythère, au propre comme au figuré !

Cythère est encore épargnée par le tourisme de masse, il n'y a pas de "resort" ou autre grande usine à touriste sur l'île, pas d'énormes bateaux de croisière qui déversent leur lot d'humains à intervalle régulier, non, Cythère est une île calme, peu peuplée, qui a gardé de grands espaces naturels et où il fait bon vivre. Pas de grands sites, mais de jolis petits coins un peu partout sur l'île. 
Une île pas très riche mais qui garde de beaux coins de verdure, où on peut entendre couler l'eau des torrents, se promener à pied, se baigner dans de beaux cadres, ou tout simplement juste profiter du temps qui passe.
Vous l'avez certainement deviné... J'ai beaucoup aimé Cythère, et je vais vous en parler plus en détail dans les articles à venir.

Commençons par les contingences matérielles. Comment y aller ? 
Il y a un aéroport et, comme toute île, un port : Diakofti.


On voit un bateau à quai dans la photo ci-dessus, et la côte au fond est celle du Péloponnèse. L'île n'est pas très loin du continent.

27 novembre 2019

Cuisine grecque, une nouvelle version du Dakos

Les "Paximadakia" en cuisine...

Le "Dakos" est un plat traditionnel de la cuisine grecque, une salade présente dans un grand nombre de cartes de restaurants locaux, mais curieusement absent de la littérature. Les amoureux des polars de Petros Markaris, un maître du genre en Grèce, savent que la femme du commissaire Kostas Charitos, Adriani, est une fine cuisinière préparant de multiples plats fétiches typiques de la cuisine grecque, mais le Dakos ne figure pas dans la liste de ses spécialités. Cette salade serait-elle considérée comme indigne ? Et même dans les livres de Markaris traitant de la crise, où Adriani déploie des trésors d'inventivité en cuisine pour préparer de bons petits plats à sa famille avec un budget des plus maigre, jamais elle ne sert de Dakos...

Alors, un Dakos, quèsaco ? 
Comme pour toute spécialité culinaire, il en existe diverses versions ; voici l'une d'elles, la plus courante, ici trop minimaliste à mon goût :


Il s'agit d'un pain complet grillé, une biscotte ronde et épaisse de la forme d'un demi pain à hamburger, surmonté de tomates coupées en dés, de feta émiettée et assez souvent de câpres. Certains rajoutent, comme ci-dessus, des poivrons en lamelles, des olives, ...
Le Dakos est un lointain cousin du "Bruschetta" italien .

Pour que ce soit bon et pas trop bourratif, il faut qu'il y ait pas mal de tomates, dont le jus imbibe la partie supérieure du pain grillé (en général assez dur) tout en le gardant croustillant en dessous. Personnellement, j'aime bien en manger de temps en temps.

6 novembre 2019

Péloponnèse, Magne, Gythio

Au pays du Karagiozis...

Dernière étape dans le Magne, dans l'une des deux plus importantes villes de cette petite partie du Péloponnèse, Gythio. Je vais le dire tout de suite, je n'ai pas vraiment aimé Gythio... Probablement moins à cause de la ville elle-même que parce que c'était un retour vers la civilisation et ses côtés moches, le bruit et la circulation incessante des voitures le long du port (et encore, on était hors saison...) après tous ces jours dans le Magne profond, calme.
Il s'agissait pour nous de faire une étape d'une soirée avant de continuer vers Cythère, dont je vous parlerai dans les articles suivants. 

Alors je vais vous faire un court article sur Gythio, histoire de vous présenter la ville, mais sans m'attarder car il n'y a pas pléthore à raconter.
Mon état d'esprit ce soir là a du influencer mon jugement. Que je vous explique : nous avions prévu de continuer notre route le lendemain jusqu'à Neapoli, en bas du "premier doigt" du Péloponnèse, pour prendre le bateau et aller à Cythère (en saison, on peut aller aussi à Cythère directement depuis Gythio, mais hors saison le bateau ne circule pas). Je profite donc d'un petit moment de repos à notre hôtel de Gythio pour aller sur la toile voir les horaires de bateaux du lendemain. Et là, en cherchant à réserver nos places dans le petit bac qui relie Neapoli à l'île de Cythère, je me vois indiquer qu'on ne peut prendre de billets sur internet que... 5 jours au moins à l'avance. Grrrr, je fais comment pour savoir s'il reste de la place dans ce bateau ? J'essaye d'appeler l'agence de Neapoli au téléphone, mais personne ne répond. Bon, on est en plein dilemme... On prend le risque de faire la route pour rien, aller retour, dans l'éventualité où le bateau serait plein ?
C'est donc dans cet état d'esprit que nous sommes partis visiter Gythio, ça plombe un peu l'optimisme qu'il me reste.

Avec un regard plus objectif, ce n'est quand même pas si mal... de loin.


Un grand bassin bordé de bateaux, des maisons neo-classiques colorées étagées sur la colline, on va aller y faire un tour pour voir de quoi il retourne.

10 octobre 2019

Péloponnèse, Magne, Cap Tenare

Au sud du sud...

Le cap Tenare, aussi nommé cap Matapan, est le point le plus au sud du Péloponnèse, et du continent grec (certaines îles grecques se situent encore plus au sud). Certains prétendent que c'est le point le plus au sud du continent européen, mais si on y regarde de plus près, la latitude du cap Tenare est de 36°23' Nord, alors que celle de Gibraltar n'est que de 36°08' Nord. Il s'en est donc fallu d'un cheveu, mais les Anglais ont le dernier mot, le cap Tenare n'est pas le point le plus au sud du continent européen...

Cependant, l'arrivée en vue du cap Tenare est bien plus belle que celle de Gibraltar :


La terre se rétrécit pour ne former qu'une étroite bande avec, sur la gauche, la baie de Porto Kagio :


et sur la droite la plage de Marmari :